Du côté de l’écriture, à laquelle je m’adonne de temps à autre, pour compléter, conjuguer et lier les images, je cherche aussi un éditeur !
Trois groupes de textes sont ainsi prêts à être livrés au public :
EKSTASIS – 3 NOUVELLES DE VOYAGE
Dans les nuages : Récit dans les hauteurs himalayennes
Mémoire de sel : une correspondance fragmentée
Le lieu sans ombre : Journal délirant en plein soleil
CARGO-CORAIL : NOUVELLES ONIRIQUES
La loggia
Pouvoir rouge, Pouvoir blanc
Cargo-Corail
Le souffle du dragon
L’homme en marche
JAVA – JANVIER BLEU : Récit amoureux
Java – Janvier Bleu : l’amour improbable
Java Bleu : douze ans plus tard…
Contactez-moi si vous avez un tuyau ou juste la curiosité ;o)
ateliernomade@hotmail.com
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Pour les hommes le temps s’écoule par vagues successives
Les pierres gardent leur équilibre
La rivière s’en va, sans obstacle…
Hampi février 2010
Janvier 2005 – Voyage en Inde
Je me suis réveillé ce matin dans un autre monde. Peut-être un rêve…
J’entendais des cris, des croassements, des claquements sonores et des pépiements. La chambre à peine sortie de la pénombre étaient au centre d’une vaste volière sonore. Je ne voyais pas tous ces oiseaux, mais j’imaginais leurs plumages, leurs couleurs, leurs vols. Et leurs caquetages emplissaient ma tête.
En arrière plan, la mer respirait au rythme apaisant de ses meilleurs jours. J’étais à Goa.
Arrivé hier après d’innombrables escales d’aéroports, je me suis retrouvé écrasé par la chaleur de la plage, ébloui par la luminosité du sable et ébahi, étourdi, comme un oiseau qui s’est écrasé contre une vitre. Mon ami Pream m’a heureusement vite aidé à trouver une chambre un peu à l’écart de l’agitation touristique de la plage. Un refuge simple et tranquille sous la cocoteraie. Une véranda jouxte les quelques chambres. Les locataires sont des gens qui s’installent pour un certain temps et cherche la tranquillité. Ce que je souhaite aussi.
Voici maintenant deux semaines que le grand tsunami a dévasté les côtes de l’Asie du sud-est et du sud de l’Inde. Ici, à Goa, les gens en parlent aussi, mais la peur a été plus grande que les réels dégâts. Heureusement ! l’eau est montée lentement et les gens, inquiets, se sont réfugiés sur les hauteurs. En quelques heures tout est retourné à la normale.
J’ai déjà presque oublié l’hiver rigoureux de l’Europe, la frénésie stupide de noël et l’inquiétude quotidienne qui pousse à « faire quelque chose ». Il serait facile de glisser gentiment dans la paresse des tropiques, de se laisser porter par la chaude langueur de ces plages et de rester des semaines à regarder l’horizon et les activités humaines se faire et se défaire quotidiennement. Mais j’aime être créatif et cela donne du sens à ma vie. Alors, au gré des inspirations, je me laisse porter vers une scène à dessiner, à peindre. Histoire de me remettre dans ma vie d’artiste…
